Le mensonge, toujours si vrai
Pour prolonger ma chronique de ce dimanche sur France-Info, il faut évidemment parler de quelques regrets, comme de n’avoir pas pris la chanson de Clarika intitulée Je mens, qui faisait double emploi dans le sens avec Mentir de Maxime Le Forestier :
« Comme je respire, je mens,
Mon élixir, c'est le vent
Pour rien, pour dire, je mens
L'important, c'est mentir vrai
Comme je respire, je mens
Je vais, j'inspire l'air du temps
Pourquoi dire vrai, quand vraiment
La vie se vit mieux semblant »
Mais aussi le beau Je mens chanté par Juliette Gréco en 1953 :
« Je mens
Pour m'étourdir
Effacer dans mes rêves
L'ombre d'un souvenir
Je mens
Face à la vie
Face au monde qui m'ennuie
Face à tout ce qui vit
Pour toi que j'aime éperdument
Pour toi, souvent je mens
Je mens
Je mens »
Mais, des baratineurs de comédie jusqu’aux pieux mensonges de Qu'est-ce que tu voulais que je lui dise de Bénabar ou à La Nuit je mens d'Alain Bashung, ce thème est si vaste…
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