Ce mercredi 12 janvier paraît un livre qui m’a coûté beaucoup à écrire mais c'est peut-être le plus important, pour moi comme pour les miens.
Il s’intitule Maudits métis et il parle de ma famille (mais pas que de ma famille), de la France et des Antilles (mais pas que de la France et des Antilles) et des grands principes (mais pas que des grands principes). Ce n’est pas un livre particulièrement optimiste. Ce n’est pas un livre qui ne m’apportera que des compliments. Ce n’est pas un livre très politiquement correct, je crois.
Je suis déjà allé, notamment, en parler hier chez Audrey Pulvar sur France Inter. Aujourd’hui, j’en ai parlé chez Bernard Thomasson sur France Info. Demain mercredi, j’en parle chez Tewfik Hakem sur France Culture. Et puis sur d’autres radios, et à la télé, et dans des journaux, et aussi à la Fnac des Halles la semaine prochaine.
D’habitude, je ne parle jamais ici de ma promo. Mais cette fois-ci, ce n’est pas pareil : j’ai franchement l’impression de parler pour d’autres, qui n’ont pas la chance de pouvoir écrire des livres pour dire à quel point cette situation (puisque ce n’est pas une race, un peuple, une ethnie, une maladie, une tribu, un parti, une coterie, un gang ou un complot) est curieuse à vivre – et « curieuse » est un euphémisme.