Socialisme et idéologies variés
Pour prolonger ma chronique de ce dimanche sur France-Info, juste une petite anecdote au passage. Maxime Le Forestier raconte que, quand il a fait la première partie de Brassens à Bobino, le public applaudissait invariablement aux mêmes vers dans Hécatombe, quand Brassens chante « Mort aux vaches/Mort aux lois, vive l’anarchie » ; et qu’invariablement il allait boire une gorgée après la chanson et, qu’invariablement, en passant près de Pierre Nicolas, lui disait : « ah les cons, ils ne comprennent rien à l’anarchie ».
Et j’ai souvenir de chansons bien raides sur leur socialisme, leur marxisme, leur révolution, leur vérité. Et parfois d’énigmes au cœur de ces années 70 au cours desquelles j’ai grandi. Pourquoi, chez un Gérard Delahaye si poète dans La Faridondaine (une chanson que m’avait fait écouter mon copain Jacques Garde et qui compte parmi celles qui auraient pu changer ma vie ; je veux dire qu’elle suscitait de belles tentations) ou dans Lucie la paysanne, trouve-t-on une bizarrerie aussi incommodante que Petite chanson pour Baader ?
1 commentaire:
Il s'en est expliqué sur son forum il y a un an ou deux. L'époque était différente. Ce qu'on juge aujourd'hui avec les yeux d'aujourd'hui, les idées d'aujourd'hui, est-ce la même chose qu'on voyait, pensait alors ?
Enregistrer un commentaire