Fool’s Gold : l’überworld est là
Le boulot nous amène à de drôles de rencontres. Depuis deux jours, je ne lâche pas, alternativement, l’album de Fool’s Gold sur Spotify et leurs vidéos sur leur Myspace. Il fallait trouver l’idée : emmêler highlife, soukouss, afrobeat, beat éthiopien, mbalax, musiques maliennes et quelques échos moyen-orientaux, tout ça à Los Angeles avec des musiciens (tous blancs ou à peine bistres) venus essentiellement du rock. Comme les deux fondateurs, Lewis Pesacov (qui a travaillé avec Konono n°1 et Vieux Farka Touré) et Luke Top, sont israéliens, la plupart des chansons sont en hébreu, ce qui ne manque pas d’un certain sel.
Mieux que la world, une sorte d’überworld dans lequel le monde se met volontiers à l’envers, dans lequel les emprunts et les ascendances se dessinent absolument sans complexe. On avait entendu chez nous l’Éthiopie bretonne de Badume’s Band, et j’aime bien l’idée de ces Américains jouant cette musique africaine notamment parce qu’elle va bien avec la chaleur et le désert californiens.
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