vendredi 8 janvier 2010

Speech Debelle, évidemment

Depuis quelques jours, je reviens et reviens encore comme un maniaque à l’album de Speech Debelle, Speech Therapy. Quelque chose de The Streets évidemment, dans l’accent, la scansion, la manière de synthétiser sociologie et petits événements personnels. Évidemment Tracy Chapman, aussi, ou Minnie Riperton, dans le mélange de fragilité juvénile et d’aplomb un peu crâne. Et une façon très singulière de réintroduire le folk et même le lounge dans les couleurs de sa musique. Comment ne pas considérer son Buddy Love comme un classique immédiat ? Rap doux, soul, jazz, pop, sentiment, vie...
Ce n’est pas seulement un avatar nouveau de l’aventure hors norme du hip hop anglais, mais quelqu’un que l’on est sûr de fréquenter encore quand on aura oublié son Mercury Prize. Important.

Aucun commentaire: