Sophie Hunger, c’est pour quand ?
Eh bien, c’est pour quand, Sophie Hunger ? Il y a plus d’un an et demi, on a commencé à parler d’elle ici ou là, on entendait des chansons superbes sur son Myspace. Après Sketches on Sea, elle vient de sortir Monday’s Ghost, deuxième album tout aussi troublant (quelque part entre Alela Diane et Anja Garbarek, entre une Björk folk et une Joni Mitchell postmoderne). Certes, ce n’est peut-être pas un génie assuré d’entrer dans les dictionnaires à venir, mais c’est un superbe talent d’écriture et une voix vraiment attachante. Dans sa Suisse, la sortie de son album est en soi un événement de business de quelque importance et, sauf erreur ou omission, on ne parle pas encore de son arrivée en France, malgré des concerts ici ou là.
Ne tirons de conclusions abusives, ne sonnons pas le glas, ne crions pas à la fin des temps, mais remarquons que l’on a connu l’industrie du disque française plus prompte à sauter sur le moindre petit talent sans aspérités trop saillantes (c’est son cas) et à la forte puissance émotionnelle. J’espère bien me tromper et recevoir ce matin au courrier le nouveau disque de Sophie Hunger envoyé par un label français, ou recevoir un mail vigoureux me disant « on l’a signé pour la France, le monde et Jupiter il y a un an ». J’espère bien…
1 commentaire:
Bonjour Bertrand
Content de voir que ton excellent blog poursuit son aventure ailleurs qu'au Figaro.
Pour Sophie Hunger, son disque est prévu en France début 2009 sauf erreur. Chez Universal Jazz.
O.H., de "l'internationale chorussienne"
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