Bernard Lavilliers et Claude Roy (épisode 2, les explications de l'emprunteur)
Bernard Lavilliers et Claude Roy, Je te reconnaitrai et Petit matin, c’était la grosse affaire d’hier. Hier soir, j’avais eu Lavilliers au téléphone. Surpris, embarrassé, « je vais vérifier ». Il m’a rappelé tout à l’heure. Il a vérifié et il n’a pas de Claude Roy à la maison. Mais il ne conteste pas, ayant comparé les deux textes, le sien et celui du poète mort en 1997 : « J’ai cité quelqu’un. Ce n’est pas le premier sans doute. Je le reconnais tout à fait : je me suis inspiré du texte de Claude Roy. Peut-être ma mémoire particulière m’a-t-elle envoyé là-dessus. »
James Ollivier a mis en musique Petit matin en 1968. La rive gauche, les cabarets. Lavilliers trainait lui aussi au Port du Salut, Chez Bernadette, au Cheval d’Or. Alors, à cet endroit et à ce moment ou « ma mémoire particulière de la littérature »…
Dans l’immédiat, « Je vais régler ça sur le plan juridique » : il écrit à Gallimard et aux ayant-droits de Claude Roy, il se prépare à inscrire une nouvelle mention sur son disque (« Heureusement que ça arrive juste au début de la vie de l’album »). Ensuite ? « Alors, soit je peux garder la chanson avec le début de Claude Roy, soit j’écris tout autre chose sur cette musique. » Ce n’est pas tout à fait l’épilogue, mais ça va déjà mieux…
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