Paul Anka, désolé pour Britney Spears
Paul Anka, tout à l’heure au « Fou du roi » puis, dans sa loge, en interview (très bel album, Classic Songs My Way, dans la même veine que Rock Swings, des tubes d’aujourd’hui repris en transcription jazz). Conversation sur l’intelligence nécessaire aux artistes. Il est l’exemple, par sa longévité, par sa prospérité, par tous les virages bien négociés, que le cerveau est au moins aussi utile au chanteur que sa voix. Il n’y va pas par quatre chemins : « Beaucoup d’artistes ne sont pas intelligents. Ils ont seulement du talent. »
Ancien teenage idol (Diana à seize ans, millionnaire avant sa majorité), il se dit « franchement désolé pour Britney. Désolé et en colère. » Il a une belle analyse sur la dérive de cette fille-là et la manière dont tout cela peut arriver : artistes aussi victimes des médias qu’ils les utilisent. Et puis cette maxime qui a fini par devenir un précepte éthique : « No bad publicity ». Peu importe ce que fait Britney, peu importe l’opprobre qui l’accable ou la commisération qui lui est accordée : puisqu’elle est n° 1 à Google fight, elle est n° 1 dans les charts. Peu importe comment elle décroche le titre. Peu importent les dégâts. Mais Anka est honnête : il ne sait pas du tout comment il se lancerait dans la carrière aujourd’hui, comme il gèrerait cet univers.
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