Bob Dylan sous Francis Cabrel
J’animais hier à la Fnac des Ternes le forum de Francis Cabrel. Rituel classique : interview, questions du public et quelques chansons nouvelles en version acoustique et intime – Le Chêne liège, African Tour, La Robe et l’Echelle. Entendu à deux mètres de lui, sans tout l’apparat du groupe, de la rythmique, des arrangements, Le Chêne liège affiche un dylanisme spectaculaire. Les suites d’accord, la mélodie étroite du chant, le dessin harmonique, tout rappelle l’époque classique de Bob Dylan lorsqu’il la chante en s’accompagnant seul à la guitare. Et le texte lui-même est éminemment dylanien, avec son mélange de vocabulaire quotidien et d’images poétiques, de sens flagrant et d’idées codées. A la sortie, nous en parlons. Il reconnait volontiers : parfois ressort ainsi l’admiration envers qui lui a donné envie de faire de la musique.
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