Printemps de Bourges (VI) : Camille, comment c’était ?
Joli coup de Camille à ce Printemps : quatre concerts au théâtre Jacques-Cœur pour lancer sa tournée. Nouveau dispositif avec toujours deux human beat box, mais maintenant deux filles choristes, un piano et deux ou trois garçons (le pianiste chante) qui mêlent chœurs camillistes et gumboot sud-africain. C’est ça qui est le plus novateur, pour tout dire : les garçons qui frappent des pieds, se tapotent la poitrine, claquent des mains, ça donne une puissance, une rigueur, une virilité bien carrée qui viennent bien compenser les tendances à la complaisance qu’on lui connait.
Paradoxalement, le piano – très contemporain, très antémélodique, très déchanté – vient aussi entraver tout lyrisme littéral. A peine entend-on dans Paris des chœurs arrangés à la Wardle Singers, dans des couleurs mélodie-harmonie un peu banales. Mais pour le reste il y a une invention remarquable, mi-renouvellement, mi-camillismes. Quelque chose d’unique qui est peut-être le reflet d’une personnalité tout entière, à la fois fofolle et rigoriste, singulière et à l’écoute du monde, têtue et perméable. Alors c’était bien.
En revanche, le costume…
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