Printemps de Bourges (XI) : 120 en crête !
Une dernière chose à propos du Printemps de Bourges. Une nouveauté cette année : les scores des sonomètres affichés au vu et au su de tous les spectateurs. Ce n’est pas obligatoire, mais il faut obligatoirement respecter les restrictions de volume sonore : 105 dB en moyenne, 120 dB en crête.
Quand on a connu les volumes sonores en usage au 22 (Germinal, à l’époque), au palais d’Auron ou à la défunte Escale, c’est plutôt reposant. J’ai le souvenir d’avoir eu un peu mal aux oreilles à Headcleaner en 1995, à Mogwai en 1998 ou à Atari Teenage Riot en 1999… Maintenant, le petit écran permet à tout le monde de savoir si on respecte l’ouïe du public. Belle initiative, qui semble admise par tout le monde. Il y avait eu comme ça, au Nouveau Casino à Paris, une mémorable colère sur scène des Anglais d’Add N To X à propos du volume riquiqui qu’on leur permettait.
Plus largement, le 105 de moyenne et les 120 en crête, c’est plutôt une bonne nouvelle esthétique. Certes, on aimait bien croire à des flûtes traversières ou à des anges derrière tout le vacarme de la noisy, mais c’était quand même des sifflements d’oreille. D’ailleurs, que va donner My Bloody Valentine au Zénith avec cette obligation-là ? Oh, le beau défi musical que pose le souci de la santé publique !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire