En Celtie (IV) : ah, la Parade !
Comment se passer de la Parade des nations celtes à Lorient ? C’est gros, c’est long, c’est une belle métaphore, forcément. Trente-neuf bagadou dans le programme, pour soixante-dix-huit formations. On finit par ne noter que les différences, le bagad de Douarnenez habillé en garçons de café en jaune et noir, le bagad de Quimperlé qui raccourcit ses jupes, les jupes années 50 des guises du cercle de Pont-l’Abbé, le cracheur de feu du bagad Brieg (ah, que je suis content que le bagad de Briec soit champion de Bretagne ; je les aime depuis qu’ils défilaient avec la compagnie Oposito, sortant le bagad du contexte bagadant, osant à la fois le théâtre de rue et la composition contemporaine), le cercle du Cap Sizun et deux heures plus tard le cercle du Pays d’Iroise qui dansent sur Tri Martolod, les danseuses irlandaises dans leurs costumes tout raides qui en font de petits coléoptères joyeux de couleurs vives, la rythmique un peu funk du bagad de Cesson-Sévigné, les sonneurs noirs du bagad Kemper, les neuf filles pour onze garçons dans le bagad Glazik Kemper… Et toujours les petits gars de Pontivy qui sautent très haut. C’est curieux, toute cette puissance virile, toute cette force sonore et aucune envie d’envahir la Pologne…
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